Thursday, November 29, 2007

Fr.Jean-Juste still alive in the mind of Sainte claire's parishoners

 

Fr. Gerard Jean-Juste gave his hand to the parishoners of Sainte Claire, when the main pastor accorded him the mic to speak to the parishoners on sunday 25th, 2007. Children, young, adults and the elderly were so happy to see him and try to touch him.
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Mon Chapelet est mon arme

 

Le Prêtre activiste Gérard Jean-Juste devant la Cour d’Appel de P-Au-P

« Je suis pas un visiteur, c’est mon pays, je viens quand je veux, seulement j’ai beaucoup de choses à faire aux Etats avec les différentes communautés Hattiennes. Et je voyage souvent. Je suis ici juste pour répondre a un rendez-vous des honorables juges de la cour d’Appel de Port-Au-Prince le lundi qui sera 26 novembre 2007 a de 10 :00 AM, moi, je respecte la justice de mon pays« .Telle est la première déclaration de Père Gérard Jean-Juste des son arrive a L’airport international de Port-Au-Prince dans les micros des journalistes.

Accompagné de son avocat Maître Mario Joseph du Bureau des avocats Internaux (BAI), le lundi 26 novembre 2007 il 9 :30 le Prêtre catholique était déjà dans la salle de la cour d’appel. 11 : 30 la séance commence avec les trois juges de la cour d’Appel à sa tête Mme Lise Pierre Pierre, Mr. Eddy Daran et Mr. Joseph Lebrun. L’inculpe Gérard Jean-Juste selon les juges devait répondre a deux accusations qui sont : L’Association Malfaiteur, Détenteur d’Armes Illégales. Des questions venant des trois juges, l’accuse Gérard Jean-Juste a répondu a toutes ces questions et a plaidé son innocence.

Quand la cour lui a demandé de se prononcer ou de faire un résumé sur les deux accusations.

Le Prêtre Catholique a fait le résumé sur les deux chefs d’accusations :
Sur la question de l’association Malfaiteur, il a conclu : » J’ai, Jesus comme mon premier chef, Le Pape mon deuxième chef, les évêques et le peuple, voila mon association. Je ne fais pas partir d’une association malfaiteur, mais d’une association bienfaiteur ».

Sur la deuxième chef d’accusation la détention d’armes illégales, il a conclu :
« Je n’ai pas d’armes et je ne porte d’armes, voici mon arme, mon chapelet«, il a montré son chapelet et ses supporteurs, les partisans de Fanmi Lavalas parti de l’ancien de Saint Jean Bosco, Dr. l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide ont crié : » Justice, justice pour Père Jean-Juste, il est innocent vous le voyez très bien ».

Dans l’intervalle de deux Heures PM, la cour allait prononcer son dernier mot : La juge Lise Pierre Pierre la présidente de la séance a livre le dernier mot de la cour :

« la cour n’a pas un papier écrit prouvant la mise en liberté provisoire de l’inculpé Gérard Jean-Juste pour aller prendre soin a l’étranger, même il y a un certificat médical dans le dossier. Pour cela, puisque la cour a pu constater que l’inculpe Gérard Jean-Juste est jusqu’ici très malade, la cour a ordonne régulièrement la libération provisoire du révérend Gérard Jean-Juste ». Cette conclusion a soulevé beaucoup de réactions dans le public qui venait supporter le Prêtre, car selon eux, le Prêtre mérite une libération définitive, puisque le dossier est un dossier politique, il n’ y a rien pour qu’il ne soit pas libre comme tout le monde.

Il faut noter la foule qui lui attendait a la sortie du Palais de Justice, c’était quasiment impossible pour lui de quitter l’enceinte du Palais de Justice, il fallait que les agents de CIMO vinassent en son aide. Des réactions contre la décision des la cour et des chants favoris au Cure de la Paroisse Sainte Claire de Ti Plas kazo actuellement en pourparler avec l’église, car il était sanctionne par l’Archevêque de Port-Au-Prince, le Mgr. Joseph Serge Miot, pendant et après sa sortie du prison, mais qui jusqu’ici jouit un grand privilège de la part des fidèles de la paroisse.

Wadner Pierre
nwanpi@gmail.com
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Tuesday, November 20, 2007

La vie d'une Femme a Cité Soleil

 


La vie d’une femme a Cite Soleil



Une visite a Cite Soleil pour deux heures de temps, ce quartier est situé à quelques kilomètres dans le nord de la capitale et l’un des plus grands quartiers pauvre d’Haïti. Notre visite nous a permis de rencontre une pauvre et gentille femme qui s’appelle Clermont Bénita, elle a 48 ans et mère de six enfants. Une grande conversation avec cette femme nous a appris beaucoup de chose sur la vie quotidienne a Cite Soleil, particulièrement sa vie, car elle n’est pas la seule et l’unique femme haïtienne qui vit dans cette situation lamentable et inhumaine, mais elle est plutôt un exemple des milliers de femmes haïtiennes ici a cite soleil. Benita habite en face de l’Eglise Chrétienne sur la route neuve (« route neuf » pour la population).

WP: Salut Madame, que faites-Vous Ici ?



BC: Je suis Clermont Bénita, ce canal s’appel Canal Cite Gérard. Je suis ici pour ramasser des ordures pour nourrir mes enfants, je busque par exemple de bois et des bouteilles. Et c’est avec ca que mes enfants se nourrissent, car ils n’ont de père.

PW: Combien d’enfants avez-vous ?

BC: J’ai six enfants, seulement trois d’entre eux ont pris la route d’école, car les autres je ne peux les envoyer. Bien que je veux les envoyer tous à l’école, mais les moyens me manquent.

WP: Est-ce que vous le faite chaque jour ?

BC: Bon, presque chaque jour, mais surtout quand il pleut, les eaux de pluies venant de partout arrivent ici et traînent derrière elles beaucoup de bouteilles plastique et de bois, moi je viens les busquer pour la subsistance de mes enfants.

WP: Que faites-vous avec ces bouteilles et ces bois ?



BC: Bon, les bois, je les ai mis au soleil pour sécher, après je les ai vendu aux autres pour cuisiner. Les bouteille eux-mêmes, je les ai nettoyé et les revendu, certaines d’entre elles sont vendues a des usines sur la place, par exemple les brasseries.

WP: N’avez-vous pas peur des maladies contamineuse de cette eau ?

BC: Oui je sais, mais que voulez que je face, j’ai de douleur un peu partout, c’est du froid que me les donne, mais je suis obligée de revenir pour mes six enfants sans papa.

WP: Vous ne faites rien que cela Madame Benita ?

BC: Bon, je travaille dans la voirie de la mairie de cite soleil, je collecte des ordures pour tenir la commune propre, mais on ne nous paie vraiment bien, j’ai un mois depuis que je ne reçois pas mon salaire.

WP: Que pensez-vous de Cite Soleil aujourd’hui ?

BC: Bon, on peut dire que les choses ont change surtout au niveau de sécurité, les blancs (les soldats de la MINUSTAH) ont fait un travail en chassant les bandits, car ici a cite soleil nous sommes des gens de bien, des gens que veulent vivre. Les soldats ne nous donnent de la nourriture, mais ils donnent la sécurité, car les gens malintentionnées ne peuvent pas tirer pour nous priver de paix.

WP: Souhaiteriez –vous, voir un jour sortir de cette mode de vie ?

Oui, j’espère que Dieu m’en sortira un jour, mais dans le cas contraire je resterai ici pendant toute ma vie, parce que je dois prendre soin de mes enfants et je n’ai pas d’autres moyens que venir dans ce canal pour répondre aux besoins de eux.

WP: Madame Bénita, je prie pour vous !

BC: Merci, je prie pour vous aussi, car vous faites un bon travail, vous me permettez de m’exprimer, Dieu vous bénisse, faites attention ici, c’est pas facile, il y a de trous au milieu des
Bouteilles.

Les ordures sources de maladie, mais aussi sources de vie pour certaines personnes. Le pourquoi ? Benita n’est-elle pas une femme toutes les autres, pourquoi sa vie dépend des eaux de pluie ? Qu’allons-nous faire pour elle et pour des milliers comme elle. Une vie quotidienne, des maladies quotidiennes.

Wadner Pierre
nwanpi@gmail.com
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Sunday, November 18, 2007